Problème de bascule pour les 24-28 + indemnité gymnasiale

[S. Amaudruz]

Le débrayage du jeudi 26 février est confirmé.

Le Conseil d'Etat a refusé de revoir le calcul de l'échelon DECFO-SYSREM des maître-sse-s de gymnase récemment engagé-e-s. Ces derniers-ères (pèlus de 150 collègues), porteur-euses d'un titre HEP, font l'objet d'une inégalité de traitement par rapport à d'autres salarié-e-s de l'Etat de Vaud. L'employeur le sait, mais il persiste et signe. Il confirme ainsi sa volonté de réserver un sort particulier aux maître-sse-s de gymnase dont il ne respecte même pas les termes du contrat de travail en l'occurrence.

C'est à 4 contre 3, dans un vote gauche/droite presque caricatural, que la décision a été prise. Le dossier des maître-sse-s de gymnase est donc éminemment politique, malheureusement...

Les maître-sse-s concerné-e-s, ainsi que tous les autres maître-sse-s de gymnase, ne comprennent toujours pas actuellement les justifications qui ont poussé à une dévaloriation de leur métier avec l'entrée en vigueur de DECFO-SYSREM. Désormais, ils ne tolèrent encore moins le fait de subir une inégalité de traitement par rapport à d'autres salarié-e-s de l'Etat de Vaud. Le moins qu’on puisse attendre d’un Etat juste, c’est qu’il ne génère pas des inégalités ou des injustices face à une partie de ses administré-e-s!

A demain donc au gymnase du Bugnon, site de Sévelin, à 14h pour l'élaboration des recours. Tous les maîtres solidaires sont bien évidemment aussi les bienvenus.

[Ph. Leignel]

A toi, cher Sylvain, à toutes et à tous mes jeunes ou nouveaux (ou nouvelles) collègues qui ne sont pas au sommet de leur classe salariale comme moi, je dis tout simplement ceci, ce soir : je suis atterré pour vous, l'attitude de votre employeur, le Conseil d'Etat du Canton de Vaud, qui vous méprise ouvertement en affichant un refus définitif de tenter de corriger un système de rémunération injuste qui crée de fait, aujourd'hui, deux catégories de maîtres de gymnase pour la même formation et le même travail, est odieuse en tous points - c'est une violence que l'on vous fait, à vous qui n'avez pas démérité, un déni de justice inqualifiable commis par la majorité de ceux à qui l'autorité de l'Etat à été confiée, autorité qu'ils ont donc trahie ouvertement aujourd'hui en fomantant le désordre et la confusion par le triomphe de l'arbitraire et de l'absurde.
Pour ma part, je n'aurai de cesse de dénoncer et de combattre cette injustice jusqu'à ce que vos droits soient reconnus et que ceux qui, parmi le Conseil d'Etat, ont transgressé les principes élémentaires de l'égalité de traitement soient sanctionnés d'une manière ou d'une autre.

Philippe Leignel

[Un jeune maître écoeuré par la décision du Conseil d'Etat]

A maintes reprises en fin d'année 2008, Monsieur Pascal Broulis, a affirmé en séance de négociation, devant le Grand Conseil et à la Presse, que le Conseil d'Etat se donnait environ 3 ans pour gommer les différentes erreurs et imperfections engendrées par l'instauration de DECFO-SYSREM. Rappelons, qu'à ce moment, il était grand temps pour lui d'obtenir une signature de la part d'au moins une des trois faîtières syndicales et d'acquérir l'aval du Grand Conseil, afin de permettre au projet de nouvelle grille salariale de l'Etat de Vaud de fonctionner enfin. Tout ceci, bien évidemment, sous la menace d'un évenutel retrait du projet, si aucune signature n'était réalisée avant mi-novembre 2008.

Aujourd'hui, à peine quelques mois après la signature du 3 novembre 2008 de la convention salariale CE-FSF, les belles promesses du Président du Conseil d'Etat ont déjà l'air d'avoir été oubliées. Le problème du calcul de l'échelon des maîtres de gymnase, anciennement engagés en classes 24-28 + indemnité gymnasiale, en est malheureusement un premier exemple...

Merci à Monsieur Broulis, et plus généralement aux membres de la droite du Conseil d'Etat, pour leur "soutien" dans l'instauration de DECFO-SYSREM, système de classification et de rémunération des employés de l'Etat de Vaud, plus juste et équitable que l'ancien!